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attractifs. Mais pour moi, l’événement majeur demeure le nouveau

traité de non-double imposition entre l’Inde et Maurice et ses 7,5

% de retenue à la source sur les intérêts des instruments de dette.

Suite à cet accord, un certain nombre de fonds obligataires axés

sur l’Inde et l’Asie envisagent une implantation à Maurice. De plus,

grâce à l’initiative FPI (investisseurs de portefeuille étrangers), les

banques mauriciennes peuvent désormais elles-mêmes investir

dans des obligations indiennes. L’excès de liquidités en devises à

Maurice (conséquence directe de notre statut de centre financier

international) peut nous permettre de jouer un rôle majeur au

niveau des instruments obligataires indiens. Cela ouvre également

la voie à la Bourse de Maurice qui peut désormais approcher des

conglomérats indiens dans le but de les convaincre de coter leurs

obligations àMaurice, les obligations «Masala » par exemple. Il est

donc évident que le marché financier de Maurice dispose d’un fort

potentiel de croissance au niveau domestique comme au niveau

régional, où il pourrait être amené à jouer un rôle très important.

5. De quelle façon AfrAsia aide-t-elle ?

AfrAsia fournit aux entreprises un service de conseil stratégique

sur mesure et complet, et met son expertise en matière de levée

de capitaux et de gestion des risques à leur disposition. Comme

nous proposons également des services bancaires privés et des

solutions de gestion de patrimoine, nous pouvons créer un pont

entre les investisseurs et les émetteurs d’obligations. Notre

modèle de fonctionnement intégré permet à nos différents

départements – Trésorerie et Marchés obligataires, Entreprises et

Gestion de patrimoines – de collaborer dans le but de rapprocher

les émetteurs d’obligations et les investisseurs.

3. Illustration :

Comme précédemment mentionné, investir dans des obligations de

société pourrait générer de meilleurs rendements par rapport aux

produits de dépôts fixes généralement proposés par les banques ou

même les obligations d’État. Ceci en raison du fait que, de nos jours, les

banques se voient de plus enplus contraints de prendre en considération

les divers coûts opérationnels ainsi que ceux liés à la réglementation.

4. Quelles sont, selon vous, les perspectives de Maurice dans le

domaine des affaires et quelles opportunités présentent les marchés

obligataire et des capitaux ?

Pour devenir un pays à revenu élevé, Maurice a besoin de réformes

structurelles. Les dépenses d’infrastructure ne suffiront pas à assurer

notre croissance future. Il existe de réelles opportunités sur les marchés

financiers pour que Maurice puisse se créer son propre créneau. Le

marché local pêchepar sapetite tailleet sonmanquedeprofondeur,mais

l’expertise nécessaire pour le rendre plus dynamique est disponible. En

faisant évoluer les mentalités du « hold to maturity » vers une stratégie

de trading, nous créerons une source de liquidités sur le marché et

comblerons le fossé entre la demande et l’offre enmatièred’instruments

Avec des intérêts versés une fois par semestre

Échéance

Taux d’intérêt sur les dépôts fixes, à

titre indicatif

2.80%

4.50%

4.00%

5.50%

Taux d’intérêt sur les obligations de

société locales les mieux cotées, à

titre indicatif

2 ans

5 ans