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Les investissements chinois en Afrique ont explosé en 2016. La
dernière grosse opération du genre datant seulement du mois
dernier lorsque Lundin Mining Corp. a annoncé qu’elle cédait
sa participation dans les mines de cuivre et de cobalt Tenke
Fungurume, en République démocratique du Congo, à BHR
Partners, une société d’investissement privé chinoise, pour environ
1,1 milliard de dollars américains en espèces.
Selon fDi Markets (base de données privée de la
Financial Times
Ltd
), les dépenses en capital de la Chine en Afrique ont augmenté
de façon spectaculaire en 2016, par rapport aux chiffres publiés
en 2015. Les investissements de capitaux par des investisseurs
chinois en Afrique affichent ainsi une hausse de 515% en 2016
par rapport à l’année précédente. Plus de 14 milliards de dollars
américains ont été investis en Afrique par des entreprises chinoises
en 2016 et les niveaux d’investissement ont déjà dépassé toutes
les données enregistrées disponibles depuis 2003.
YogeshGokool,cadredirigeantdeladivisionGlobalBusinessBanking
d’AfrAsia Bank, en collaboration avec l’International Financial
Services Limited (faisant désormais partie du Groupe Sanne PLC),
s’est rendu en Chine – à Pékin et à Shanghai –du 27 octobre 2016
au 2 novembre dans le but de promouvoir les divers avantages
qu’offre Maurice en tant que plateforme d’investissement pour
les investisseurs chinois souhaitant financer des entreprises en
Afrique.
Yogesh Gokool fait ressortir: «
Afin de se positionner comme plateforme
d’investissement vers l’Afrique,Mauricedoit prendrequelques initiatives
clés. Une façon de pénétrer le marché chinois est de former les juristes
spécialistes des investissements à l’étranger à travers des séminaires
et des ateliers. Son Excellence, M. Wang Yi, le ministre des affaires
étrangères de la République populaire de Chine, en visite officielle à
Maurice en janvier 2016, a souhaité un renforcement des relations
bilatérales entre nos deux pays et encourager les investisseurs chinois
à investir en Afrique via Maurice.
»
Lors de ce voyage à Pékin et à Shanghai, Yogesh a tenu des réunions
avec une douzaine de cabinets d’avocats, spécialistes d’investissements
à l’étranger, et d’entreprises d’État afin de leur expliquer comment les
risques d’investissement, juridiques et fiscaux pouvaient être atténués
par des investissements transfrontaliers structurés à partir de Maurice.
Parmi les cabinets les plus importants approchés, se trouvent King and
Wood Mallesons, Zhong Lun, Dentons et Clifford Chance.
Selon Yogesh, le besoin et l’intérêt des Chinois pour cette délocalisation
de leurs actifs est encore plus palpable aujourd’hui. « Ce sont les
ultra-riches de Chine qui ont porté l’accroissement des richesses
mondiales en 2015, avec une hausse de 10 % de la fortune de ses
citoyens les plus riches, et ce malgré un ralentissement économique
et des marchés boursiers tumultueux ». Les individus très fortunés
de Chine auraient ainsi amassé 175 milliards de dollars américains de
Maurice peut devenir, pour les investisseurs chinois, LE point
d’accès vers l’Afrique